Mon second premier billet

Wou la la ! Mon premier billet le voilà… Mais si ! Aujourd’hui, j’ai décidé de m’y mettre.

Bon, on va me  rétorquer :

— Et si tu terminais d’abord le reste du site ? À « Presse », c’est encore vide, sans parler de ta « Biographie plus complète, pour les curieux » et rien non plus à « Animations »… de quoi les décevoir les curieux, tu ne crois pas ? Même si le reste est assez bien en place.

— Ah ! mais tout de même, il y a déjà trois photos  en avant-première dans « Biographie plus complète » et mettre des photos, c’est long et un peu barbant (enfin,  je trouve, moi).

— Si tu achevais plutôt le texte commencé avant d’aller te disperser dans un blog ? Ce serait plus raisonnable.

— Ce serait peut-être plus raisonnable, mais je n’ai pas envie d’être raisonnable. Pas aujourd’hui en tout cas. Et ce texte sur ma Bio, il est commencé, c’est déjà ça, le reste viendra plus tard. À « Biographie », il y a de quoi lire en attendant : mes réponses à l’ER, ma bio rapide… Et j’ai dû préparer ma Rencontre-lecture pour le « Printemps des poètes », ça m’a pris du temps. À cause de la musique.

— Tu étais obligée de mettre de la musique ?

— Non bien sûr, mais j’en ai eu envie. Parce que j’aime la musique et que je me suis rappelé qu’une de mes nouvelles avait été mise en onde par la RTBF, et que c’était beau, c’était chouette, c’était vivant. J’ai eu envie de faire un peu la même chose, du moins essayer, m’en rapprocher, et je l’ai tenté. Avec les moyens du bord. Pendant quelques jours ou même quelques semaines, je n’ai plus fait que ça, quasiment…. Et, hier, justement,  le jour du printemps, ç’a été le grand moment.

Avec mon technicien perso, nous avons présenté 1h de lecture en musique à la bibliothèque de Moissac, huit poésies et deux nouvelles (Merci à « Lire sous ogives », merci à Nicole et Jean-François et merci à Elsa, et à Jean-Pierre  pour le pied de micro).

Pendant une heure, moi qui aime tant bouger et ai du mal à supporter  (ne serait-ce que l’idée) d’être bridée,  j’ai dû m’accrocher audit micro, le coller à mes lèvres — tout contre même, et m’agripper au pied. Sinon, je me connais, je me serais mise à  gigoter et fallait pas, il paraît — ces micros-là, ça ne supporte pas qu’on prenne un peu de distance m’a-t-on dit (et les essais, hélas, l’ont confirmé). Alors je me suis inclinée et, malgré l’inconfort horrible (en tout cas pour moi) de cette position, j’ai lu mes textes, en étant tout à la fois, la narratrice, une petite fille qui trottinait, une vieille à la tête tourneboulée, un homme le dos au mur que le vent qui emporte une lettre, un crayon usé qu’on ramasse dans une cellule, l’œil noir du loup qui guette l’aventurier et la corne qui appelle. Et, toujours collée à mon  micro, suivre ma partition. Car, oui, c’était une sorte de partition que nous avions, mon technicien perso et moi. Quand musique et texte doivent coïncider, comment faire autrement ? Si vous aviez pu voir nos feuilles : couvertes d’annotations, de signes cabalistiques, de couleurs, de repères.

Alors, voilà, j’avais envie de vous dire qu’une fois tout fini,  j’étais vannée certes, mais que votre présence à tous, votre écoute attentive, le silence qui flottait dans la salle, votre enthousiasme et vos réactions une fois que tout a été fini, m’ont fait pensé que oui, j’avais bien fait de tenter la chose…

Merci à vous, mes amis et lecteurs, et merci à Arnaud d’avoir partagé cette aventure avec moi.

 

♥ voir le site du Printemps des poètes

2 commentaires sur “Mon second premier billet

  1. marie-france dit :

    Bonjour,
    J’ai assisté le 20 mars 2015 à son évocation de quelques uns de ses poèmes et à son interprétation d’une nouvelle, le tout souligné par des musiques adaptées.Grâce à son talent de comédienne, tout en nuances et en douceur et qui excluait l’emphase, il suffisait de fermer les yeux pour vivre des moments et surtout des sentiments et états d’âme insoupçonnés, ceux des personnages d’Annick, tellement humains et émouvants qu’ils ont certainement existé « pour de vrai » ! ils nous racontaient leur ressenti, tantôt léger et insouciant, tantôt accablé par la lassitude de l’attente, l’angoisse, ou pire, par la stupeur de la mort soudaine. Il faudrait vraiment qu’un plus large public puisse assister à cette belle évocation qui a du demander beaucoup de travail .
    Marie-France Allègre

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